• D’Akrotiri au village d’Oia sur les crêtes de Santorin

    par Seafire44

     

    En cette fin d’été, le calme est revenu sur les îles grecques et c’est l’occasion de découvrir Santorin au sud de l’archipel des Cyclades

    Le Kokinos, notre pied à terre est un petit hôtel de charme accroché à flanc de falaise dans le sud de l’île dans la région d’Akrotiri.

    En fin d’après midi, notre curiosité nous amène à une petite plage que surplombe l’hôtel.
    Déjà nous sommes frappés par l’aspect tourmenté des roches et du relief qui l’entoure.

    Et que dire de cette habitation de pêcheur nichée dans la roche.

    En quelques instants, l’atmosphère unique de cette île nous enveloppe.
    Le soir venu, c’est chez Mama Thira, au bord de la caldeira que nous goûterons quelques spécialités locales avant de nous endormir dans la chambre plutôt spartiate du Kokinos.

    Ce matin, plein de courage, nous partons à pied à la découverte de la crête de la caldeira.

    Il n’y a malheureusement pas de sentier longeant les falaises, mais nous sommes tout de même émerveillés par la beauté sauvage du site ponctué de ces innombrables dômes bleus des chapelles orthodoxes.

    Après deux bonnes heures de marche nous arrivons à Fira la capital de l’île.
    L’entrée de la ville est dominée par cette cathédrale orthodoxe blanche construite en 1970 sur les ruines d’une ancienne église détruite par le séisme de 1956.

    Son intérieur est finement décoré. Des murs au plafond pas un centimètre n’a échappé au travail des artistes.

    les ruelles étroites sont encombrées par la foule des visiteurs qui s’amasse devant les nombreuses bijouteries, les boutiques de souvenirs et les restaurants souvent minuscules, accrochés à flanc du précipice.

    Nous faisons une pause déjeuner dans l’un deux. Les tarifs exorbitants sont au diapason de la vue extraordinaire qui embrasse toute la caldeira

    Un peu plus haut en direction de Firostefani nous entrons dans le quartier catholique dominé par la cathédrale saint Jean Baptiste et son clocher ouvragé restauré après le dernier séisme.

     

    Après le virage de Pastouli qui domine Fira, le chemin piétonnier rejoint Firostéfani et domine les nombreux petits hôtels imbriqués et tout en recoins au dessus de pentes vertigineuses.

    Le village d’Imerovigli, le plus haut de la caldeira est tout aussi typique, il offre une continuité dans l’esthétique, mais sa particularité réside dans le promontoire de Skaros

    On y accède par des marches dévalant la pente. Le site était occupé par une forteresse vénitienne dont on voit encore les ruines.

    En contrebas, un sentier vertigineux conduit à la chapelle de Théoskepasti qui domine l’abîme. La vue et la sensation de crainte qui émane du paysage sont exceptionnelles

     

    Depuis la place d’Imerovigli, le chemin continue en direction de Oia sur la pointe nord de l’île.

    Oia est un des plus ancien village de l’île,c’est aussi un des rares villages des Cyclades à avoir conservé son charme traditionnel. On y trouve même des ruelles pavées de plaques de marbre.

    Très prisé des touristes , Oia est un lieu incontournable d’ou l’on peut admirer les plus beaux couchers de soleil sur le volcan ou la mer en arrière plan.

    Fira demande plusieurs visites pour en apprécier les différentes facettes.
    Après avoir une fois encore déambuler dans les ruelles animées, nous descendons les 598 marches amenant au petit port de Mesa Gialos.

    D’autres, moins courageux, choisissent d’y accéder avec des ânes ou même par téléphérique.

     

    Le quai déborde d’activité avec les petits bateaux qui emmènent les touristes sur le volcan, ou les chaloupes des gigantesques ferrys qui déversent des cohortes de visiteurs.

    On ne résistera pas au charme de ce petit restaurant les pieds dans l’eau où nous dégusterons une omelette arrosée de la bière locale.

    La remontée des 598 marches ne sera pas une partie de plaisir , en pleine digestion et sous un soleil implacable.

    Nous retrouverons le calme dans la fraîcheur du musée archéologique de Fira. Toute l’histoire de l’île y est racontée.
    C’est dans le sud de l’île près d’Akrotiri que des fouilles, débutées en 1967 sous la direction de l’archéologue Spiridon Marinatos, ont mis à jour une cité minoenne enfouie lors du cataclysme de 1450 av JC. Une sorte de Pompéi préhistorique.
    On découvrit des maisons à 2 et 3 étages ornées de magnifiques fresques murales semblables à celles des palais minoens de Crête.

    On trouva également une pléthore de vases de jarres, d’ustensiles en cuivre et de meubles à l’intérieur des maisons

     

    Sous le charme de la vénus de Milo, un rafraîchissement dans ce bar dominant la falaise, nous a maintenu encore quelque temps dans cette ambiance archéologique.


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