"Arrivée à Athènes, retrouvailles - Grèce"
par Visa
Vol Olympic de 13H20.
Un groupe de lycéens grecs se fait remarquer. Ils sont aussi ballots que ceux de chez nous ! Lavion ne décolle qu' à 14H et rattrapera son retard en vol, il faut croire que ces délais sont prévus.
En vol
Le ciel est dégagé. Jessaie de me repérer dans le patchwork de la Brie : champs immenses tantôt vert vif, tantôt labourés. Ensuite, je perds le fil : des forêts, des collines puis des sommets saupoudrés de neige. Où sommes nous donc ? Une plaine, un grand fleuve, des contreforts bordés de vignobles. Est-ce le Rhin ? La Saône ? LAlsace ou la Bourgogne ? Nous survolons les Alpes : sommets aux pics acérés, belle neige, vallées étroites, difficile de déterminer si nous sommes en Suisse, en Allemagne ou en Autriche. Grand lac italien avant de traverser lAdriatique. Le littoral croate est spectaculaire, jarrive à reconnaître Zadar. Les îles sont bordées dune frange claire. Elles sont festonnées de graciles arabesques. La plupart sont désertes. Quelque fois on voit un petit port autour dune baie arrondie. Bordant le continent, la barrière des montagnes dalmates est enneigée. Plus au sud, lavion s' éloigne de la côte. Nous ne retrouvons la terre quaux abords de la Grèce. Je reconnais Corfou, Patras et le Golfe de Corinthe. Enfin, bien visibles, les gros bateaux en face dEgine, puis le Pirée et ses quais. Athènes s' étend, mosaïque blanche de petites tesselles irrégulières. Je cherche lAcropole.
arrivée
Le nouvel aéroport de Spata est surdimensionné, souvenirs des Jeux Olympiques 2004, il paraît presque vide.
A 18H30, nous attendons lautobus 95 qui va à Syntagma. Il emprunte lautoroute, entre dans des quartiers neufs résidentiels plutôt aérés construits de petits immeubles. Nous pourrions être dans nimporte quelle ville moderne européenne, Nice ou Palerme.
promenade avec valises
Nous voici à Syntagma avec nos deux val! ises, le gros sac sur le dos, les deux petits sacs. La valise ! neuve bl eue roule bien. La petite verte ne pèse que dix kilos, mais elle est pénible à porter. Personne, ici ne connaît lHôtel Economy ni la rue Clisthenou.
Heureusement, je sais qu'il est derrière lHôtel de Ville, près du marché, à quelques centaines de mètres dOmonia. Je me fie à ma mémoire des lieux. Pour aller à Omonia nous suivons Stadiou. Ce nest pas le plus court chemin mais cest le plus sûr.
Rapidement notre expédition sessouffle. Dominique attrape des ampoules aux mains. Son humeur se détériore rapidement. Il faudrait trouver un raccourci ! Je sors le plan dAthènes rangé dans la poche extérieure de la valise verte. Jinterroge les vendeurs des kiosques périptères qui nous envoient à Omonia.
Personne na jamais entendu parler de notre hôtel. Nous commençons à douter. Quallons-nous trouver ?
Jaurais dû demander le marché. Comment dit-on « marché » en grec ? Cest pourtant simple: « Agora ». Je ne men rends compte quen lisant le panneau darrêt dautobus.
Hôtel Economy
La rue Clisthenou est toute petite. LHôtel Economy donne directement sur la Place de lHôtel de Ville. Cest un immeuble étroit de huit étages, moderne, propre sans originalité. Le hall est neuf en marbre blanc, décoré sobrement avec des gravures anciennes encadrées. La chambre donne sur une cour qui est un puits profond. Je descends immédiatement en réclamer une autre. Trop tard ce soir ! Le réceptionniste très sympathique nous promet de déménager demain.
Nous sommes finalement installées à 20 heures. Je suis fière de notre débrouillardise : nous avons tout fait par les transports en commun.
Retrouvailles
Nous ne résistons pas au plaisir de descendre nous promener dans les rues ; Athinas nous conduit à Monasteraki. Je reconnais les boutiques vieillottes, grillagées à cette heure-ci. Monasteraki a été tout à fait modernisée avec sa belle station de métro toute neuve de! puis notre dernier passage. En face : lAcropole éclairée et l! es rues de Plaka, lodeur du mouton grillé, souvlaki et shwarma. Dominique naime pas trop. Nous trouvons notre dîner sur Omonia : beurek aux épinards et salade César.