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Η Καλπικη Λιρα(1955)
Παραγωγής: 1955
· Πρεμιέρα στην Ελλάδα: 28 Δεκεμβρίου 1955
· Διάρκεια: 127'
· Χρώμα: Ασπρόμαυρο
· Ήχος: Mono
· Γλώσσα: Ελληνικα
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Ποτέ την Κυριακή (1960)(MELINA MERCOURI)
LE FILM: JAMAIS LE DIMANCE.
- Αυθεντικός Τίτλος:
Ποτε την Κυριακη
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Mycènes par trieuany7
Mycènes
Mycènes (en grec ancien Mycenaeans /
Mykễnai)) était une très ancienne cité préhéllénique située sur une colline
au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse et entourée de murs
cyclopéens (assemblage de blocs énormes).
Selon la mythologie grecque, elle fut fondée par Persée et fut le royaume du
héros homérique Agamemnon, qui conduisit l'armée grecque lors de la guerre de
Troie. Homère la dit « riche en or », mais sa grandeur n'a pas survécu à l'âge
héroïque et elle fut éclipsée par la montée d'Argos.
Cette civilisation disparut, suite à l'invasion des doriens. En effet, ces
envahisseurs avaient des armes en fer, qui ont brisé celles des mycéniens qui
étaient en bronze.
Ses ruines considérables furent visitées par Pausanias, au IIe siècle ap. J.-C.,
qui commente les tombeaux, les remparts massifs et la Porte des Lions, encore
visibles aujourd'hui. Toute connaissance sur ceux qui avaient construit cette
remarquable cité avait disparu bien avant l'époque classique, et les Mycéniens
ne furent connus des Grecs que de la manière la plus vague, à travers mythes et
légendes.
Leur civilisation de la fin de l'âge du bronze fut révélée au monde pour la
première fois en 1876 par les fouilles d'Heinrich Schliemann. Après Schliemann,
d'autres découvertes ont révélé que Mycènes était habitée dès le troisième
millénaire par une population préhellénique proche de celle de la Crète minoenne
contemporaine.
Un imposant tombeau semi enterré, comme un tumulus, a été découvert à Mycènes
(voir photo). Ce tombeau est certainement celui d'un grand personnage de
l'époque et a été appelé, sans élément l’indiquant, le tombeau d'Agamemnon.
Lorsque les envahisseurs indo-européens entrèrent en Grèce au XXIIe siècle av.
J.-C., introduisant une langue et une culture nouvelles, ils occupèrent le site
mais, apparemment, ne changèrent pas son nom ancien.
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HYDRA
Par Stephi 75654
Hydra est une île grecque du Golfe Saronique, au sud d'Athènes, dans la Mer
Égée, en face de la péninsule de l'Argolide. Cette île est sans voiture. Elle
fut une des grandes puissances navales de la Méditerranée à l'époque moderne.
Ses armateurs et ses navires jouèrent un rôle déterminant lors de la guerre
d'indépendance grecque.
Sommaire
* 1 Géographie
o 1.1 Généralités
o 1.2 Transports
o 1.3 Villes et village
o 1.4 Curiosités
* 2 Histoire
o 2.1 Préhistoire, antiquité et période byzantine
o 2.2 La puissance commerciale et navale
o 2.3 La guerre d'indépendance grecque
* 3 Personnalités de l'île
o 3.1 Personnalités historiques
o 3.2 Personnalités contemporaines
* 4 Les Journées Rébétiques dHydra
* 5 Notes
Géographie
La côte inhospitalière d'Hydra
Généralités
Hydra n'est qu'une chaîne de montagnes d'une vingtaine de kilomètres de long sur
2 à 3,5 km de large. Son point le plus haut, le Mont Eros ou Vigla culmine à 593
m. Hormis trois anses, la côte de l'île est rocheuse et inhospitalière.
L'intérieur, montagneux est rocailleux et peu fertile. Les collines grises se
terminent souvent en falaises au bord de la mer.
L'eau, malgré le nom de l'île (Hydra ou Hydréa, la « bien arrossée ») semble
avoir toujours manqué. Le nom pourrait être alors ironique.
L'île est séparée de l'Argolide par un bras de mer appelé « Kolpos Idras ».
Transports
Hydra est à 37 milles marins du Pirée. On y va en flying dolphin, des bateaux
grecs hydrojets et hydroptères, en flying cat ou en simple ferry. Les ferrys
mettent trois heures à effectuer le trajet, les autres moitié moins de temps.
L'île est aussi reliée à Égine, Poros, Spetses, Nauplie et Monemvasia.
Villes et villages
Si la ville dHydra semble être la seule agglomération de lîle, ce nest pas
tout à fait le cas.
* Hydra est le principal port et la seule ville de lîle. Abritée au fond
dune baie quon ne découvre quau dernier moment, elle sétage en amphithéâtre
autour de lanse. Elle était protégée, à l'entrée du port, par des canons que
l'on peut encore voir. La demeure historique des Tombazis abrite l'annexe de
l'École des Beaux-Arts d'Athènes. Sur le quai, le monastère de la Kimissis
Theotokou abrite la principale église de l'île.
* Kaminia à ¾ dheure à pied dHydra vers lOuest est un hameau de pêcheurs.
* Mandraki à une heure à pied dHydra vers lEst est le port où se
trouvaient les chantiers navals aux XVIIIe et XIXe siècles.
Curiosités
On y trouve à proximité une grotte donnant sur la mer d'où on peut plonger d'une
hauteur d'environ 4,50 mètres. La plage rocheuse est aménagée et bétonnée. Un
escalier borde la mer pour ceux qui veulent apprendre à plonger.
Histoire
Hydra est longtemps restée en marge des grands mouvements de l'histoire, de
l'Antiquité au Moyen-Âge. Elle commença vraiment à se faire connaître grâce à sa
puissance marchande à partir du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, au fait de sa
puissance, la marine hydriote comptait 125 navires et plus de 10.000 marins.
Préhistoire, antiquité et période byzantine
Il semblerait qu'aucune légende, aucun dieu, aucun héros, aucun événement
mythologique ne se rattache à l'île d'Hydra.
La présence d'habitat paysan (agriculteurs et bergers) est attestée dans le
deuxième moitié du troisième millénaire avant notre ère sur les quelques petites
plaines invisibles depuis la mer. De l'obsidienne en provenance de Milo a été
retrouvée sur Hydra.
Durant la période mycénienne, Hydra aurait servi de base navale aux royaumes
continentaux. Des fragments de vases, des outils et une tête d'idole furent
retrouvés sur le Mont Chorissa. Le grand mouvement de population amenant les
Doriens en Grèce vers le XIIe siècle avant notre ère entraîna le dépeuplement de
l'île. Elle aurait été repeuplée par des paysans et bergers, peut-être par le
port continental d'Hermione, vers le VIIIe siècle avant notre ère.
Hérodote nous apprend que vers le VIe siècle avant notre ère, l'île appartenait
à Hermione qui la vendit à Samos qui à son tour la céda à Trézène.
On sait que l'île était peuplée durant la période byzantine (vases et monnaies
découverts au lieu-dit Episkopi). Il semblerait qu'Hydra se soit totalement
dépeuplée lors de la période de domination franque, principalement à cause du
danger pirate. Les habitants des îles se repliaient alors vers l'intérieur des
terres, ce qui ne fut pas possible sur Hydra. On sait que l'île était inhabitée
au XVe siècle lorsque des Albanais orthodoxes fuyant la conquête ottomane y
trouvèrent refuge.
La puissance commerciale et navale
L'île présentant peu d'intérêt, elle fut relativement épargnée par la domination
ottomane. Son développement naval et commercial commença alors. La première
école de marine marchande d'Hydra aurait été fondée vers 1645.[3] Il semblerait
que le premier navire véritablement hydriote ait été lancé en 1657.
L'affrontement entre Venise et l'Empire ottoman au XVIIe siècle limita cet
essor, jusqu'en 1718 et le Traité de Passarowitz.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, Hydra construisit les mêmes navires
que les autres îles de l'Égée : le sachtouri (15 à 20 tonneaux) et le latinadiko
(40 à 50 tonneaux). Les Hydriotes se contentaient alors de naviguer en Égée,
poussant au plus loin jusqu'à Constantinople. Le grand changement survint en
1757, lorsqu'un navire de 250 tonneaux fut lancé. L'île devint alors un port
commercial important. En 1771, 50 navires venus de toute la Grèce furent
recensés en même temps dans sa rade. En 1781, l'île armait 100 bâtiments.[4]
Mais, l'essor commercial d'Hydra était bloqué par l'Empire ottoman, sur
plusieurs plans. Les impôts et taxes très lourds exigés par la Porte limitaient
les velléités de développement. La liberté de commerce était elle-même limitée
par l'administration ottomane. Les Détroits (Dardanelles et Bosphore) donnant
accès à la Mer Noire et au blé des grandes plaines étaient bloqués à la
circulation maritime non-ottomane. Le Traité de Kutchuk-Kaïnardji modifia cet
état de fait. La Russie obtint de l'Empire ottoman le droit de protéger les
Orthodoxes de l'Empire. Cette protection religieuse avait un corrolaire
commercial : les Hydriotes naviguèrent dès lors sous pavillon russe. Le Traité
avait aussi accordé la libre circulation commerciale dans les Détroits. Hydra
étendit son aire commerciale : elle allait du Sud de la Russie aux ports
italiens d'Ancône et Livourne. Les navires hydriotes se contentaient alors
cependant de transporter les marchandises.
À partir de 1785, les armateurs d'Hydra se lancèrent dans l'investissement
commercial. Chaque navire devint une petite entreprise commerciale. Très vite,
les échanges commerciaux du Levant dépendirent des navires d'Hydra, mais aussi
de Spetses et Psara.
Andreas Miaoulis
Pendant les guerres Guerres de la révolutionnaires et napoléoniennes, les
navires de commerce dHydra brisèrent régulièrement le blocus britannique pour
livrer du blé du Péloponnèse à Marseille. La fortune des armateurs de lîle
saccrut considérablement alors. Les bénéfices (partagés équitablement entre les
armateurs, les capitaines et les marins) pouvaient alors atteindre 400 % des
sommes investies au départ.
La guerre d'indépendance grecque
Hydra joua un rôle déterminant lors de la guerre d'indépendance grecque. Les
brûlots hydriotes dAndreas Miaoulis firent beaucoup de dégâts à la flotte
ottomane.
Après lindépendance, lîle se reconvertit dans la pêche aux éponges.
Personnalités de l'île
Personnalités historiques
* Lazaros Koundouriotis qui dépensa toute sa fortune pour armer une flotte
lors de la guerre d'indépendance
* Georgios Koundouriotis, son frère
* Andreas Miaoulis (1768-1835), amiral de la flotte grecque
* Emmanuel Tombazis
* Anastassios Tsamados, capitaine de l' Arès, mort à la Bataille de
Sphactérie (1825), en brisant la ligne égypto-turcque.
* Dimitrios Voulgaris
Personnalités contemporaines
Le grand poète canadien Leonard Cohen a habité cette ile.
Les Journées Rébétiques dHydra
Depuis 2001, l'île d'Hydra accueille, chaque mois d'octobre, les journées
rébétiques. Ces journées consistent en une série de conférences de spécialistes
internationaux du rebetiko. A chaque session, historiens, musicologues,
philologues, sociologues se succèdent sur des thématiques connexes au
rebetiko[5].
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